Stewart vit le jour sur Tenebrea Gaïa. Dans sa zone froide. Ces parents étaient tous les deux des métamorphes ours polaires. Enfant unique avec tout l’enjeu qui va derrière et le fardeau sur les épaules, il est envoyé de bonne heure à l’école royale pour y faire son apprentissage. Pas vraiment doué en lettres, il se fait par contre remarquer au niveau collège par Adrien Valrok, le conseiller scientifique du couple royal. Doué au possible en mathématique et en chimie, il avait un potentiel parfait pour des études scientifiques plus poussé.

Vivant bien loin de chez lui, il apprendra de la part d’Adrien que ses parents sont morts dans un conflit qui a éclaté dans la zone froide entre les métamorphes ours polaire et tigre des neiges. Orphelin, c’est Adrien Valrok qui prend le relais, le prend sous son aile, le traitant comme un fils, et le fait intégrer l’école des élites où l’on forme les futurs scientifiques. Seuls les meilleurs y ont accès.

Adrien est son mentor. Il le forme pour en faire l’un des meilleurs et Stewart est loin de le décevoir. Il est brillant ! Sans doute de trop dans un sens, mais cela en fait sa fierté. Le jeune Stewart réussit à stabiliser des hybridations très difficiles. Invente des systèmes de surveillances ultra perfectionnées car il aime aussi la robotique. Crée et améliore des microscopes. Il reçoit son diplôme haut la main, premier de sa promotion.

Par contre, sa vie sentimentale est un long désert sans fin. Il ne vit qu’au milieu des ouvrages, des appareils, de son matériel… Autant dire pas une existence très sociale en soi.

Valrok décide de le faire venir sur terre, à l’Iron Maiden pour avoir une main d’oeuvre de qualité en génétique et pour améliorer la sécurité de base des lieux. Stewart sera celui qui mettra au point les colliers et les bracelets contre les évasions. Il est encore jeune du haut de ses 32 ans. Il sait qu’il a encore beaucoup à apprendre en génétique tout comme en robotique. Et au lieu de s’en sentir découragé, lui, cela le pousse à en apprendre davantage.

Par contre, son mentor le pousse à prendre un esclave… même si lui, ne se sent pas en confiance ni capable d’en avoir un. Il se sait trop maladroit, pas sociable… Mais il ne sait pas lui dire non et accepte finalement sa proposition. Valrok en a marre de le voir vivre seul et il en a bien conscience.

Seule l’avenir dira si c’est une réussite ou une catastrophe.